VTC, le métier pour lutter contre 24,6% de chômage chez les jeunes ?

 

Il n’y a rien de plus démotivant que de se lever chaque matin sans avoir un travail. Aujourd’hui, c’est le problème de 10% des actifs en France. Comment ne pas se sentir menacé par ce manque de travail ? Quel est leur avenir ? Pourquoi décident-ils de se s’orienter vers le métier de VTC malgré la mise en garde de certains chauffeurs VTC? Tout a été mis en place par les acteurs majeurs afin de rendre ce métier attirant.

L’indépendance, qui n’a jamais rêvé d’avoir des horaires de travail flexible ? C’est ce que peut offrir le métier de VTC. Et ça, les jeunes l’ont bien compris, le métier de VTC c’est avant tout la liberté de pouvoir travailler aux horaires que l’on souhaite. Quel que soit le moment, à n’importe quelle heure, il est possible d’être sur le terrain. C’est aussi un privilège pour un VTC de travailler plus ou moins, c’est-à-dire qu’un chauffeur peut décider de travailler 4h par jour comme 10 h, c’est son choix. Il s’agit ici d’un vrai avantage pour allier la vie personnelle et professionnelle des jeunes.

La simplicité de la formation professionnelle pour devenir chauffeur VTC est accessible à tous les personnes titulaires du permis B en cours de validité depuis plus de 3 ans et une attestation d’aptitude physique délivrée par le préfet.

La rémunération, la motivation majeure. Quel bonheur d’avoir son premier salaire pour un jeune. Les efforts payent, et le métier de VTC aussi ou pas… Les salariés peuvent gagner jusqu’à 1 800 à 2 000€ par mois, tandis que les auto-entrepreneurs peuvent monter jusqu’à 3 000 € net, du moins c’est ce que certaines sociétés leur mettent dans la tête. Ces chiffres sont bien sur transformable selon le temps de travail de chaque personne qui avoisinent les 60h par semaine, de la diversité de leur client pour la plupart de la néo-clientèle et des différentes stratégies et réductions des coûts qu’elles ont mis en place.

Quel futur ? Chaque chauffeur VTC peut prétendre à une évolution de carrière. Ce qui signifie que le chauffeur VTC peut créer sa propre société et employer plusieurs chauffeurs. Il peut aussi devenir auto-entrepreneur pour des facilités administratives. Cependant le danger est bien réel, le métier du VTC s’est fortement dégradé et l’Etat ne facilite pas vraiment son développement :

le gouvernement a en effet prévu de supprimer la formation initiale et en permettant d’accéder à la profession par le biais d’un simple QCM. L’ensemble des représentants de la profession s’oppose à cette nouvelle libéralisation sauvage de leur métier.

En 2016 , la crainte majeure concernera la rémunération à la fin du mois.

Selon certaines organisations syndicales VTC, “Le métier traverse une crise majeure. A fin 2015, près de 80.000 acteurs enregistrés (14.500 VTC, 10.000 TPRP et 55.000 taxis) se partagent une clientèle nouvelle et multiple mais pas extensible à l’infini. Cette surpopulation de professionnels, dont une majorité d’indépendants auto-entrepreneurs, a créé de fait une concurrence exacerbée, entraînant une situation malsaine où prix et qualité du service baissent à marche forcée et au détriment de la sécurité de tous“.

C’est une triste réalité. Ce métier est lustré afin de le rendre attirant. Nous ne serons donc pas étonnés de voir de plus en plus de jeunes dans de belles voitures VTC mais attention à ne pas se précipiter car ce métier n’est pas de tout repos si vous n’avez pas suffisamment étudié son marché et mis en place des stratégies pour optimiser au maximum vos profits.

Nous pouvons vous suivre et vous aider dans cette aventure, n’hésitez pas à nous contacter.