CPAM pour remplacer UBER chez la LOTI ?
Laurent Grandguillaume a reçu les représentants syndicaux des VTC et applications. En effet, les VTC et les Loti ont décidé de manifester leur inquiétude. L’avenir de leur métier est remis en cause, accompagné d’un sentiment d’abandon vis-à- vis de l’État.
Les taxis ne sont pas les seuls victimes dans cette histoire.
Alors quels ont été les points abordés lors de cette réunion ? Des solutions ont-elles étés trouvées ? Quels sont les changements possibles ?
D’après plusieurs sources, aucune décision sûre n’a été prise. Néanmoins, plusieurs points ont été proposés, avec une possibilité d’être mise en place.
Nous avons des crédits, obtenus un examen national, dépensé du temps et de l’argent !
Notamment concernant le transport pour les patients. Depuis le 15 juillet 2009, la CPAM autorise le remboursement du transport en taxi aux assurés sociaux. De ce fait, les taxis conventionnés ou les véhicules sanitaires légers sont les seuls sur le marché du transport de la CPAM. Sachant que les dépenses de transport de patient augmentent de façon affolante depuis 10 ans. En 2013, on estime que 4 milliards d’euros ont été utilisé pour rembourser l’acheminement des patients. Les chiffres ont quasiment doublé depuis 2003. Seuls 3500 taxis parisiens sont agréés par la CPAM. Un marché en fort développement, qui peut intéresser les LOTI.
La procédure actuelle de conventionnement des taxis par les CPAM n’est à cet égard pas satisfaisante. En effet, les taxis sont automatiquement conventionnés pour le transport de malades après deux ans de détention de l’autorisation de stationnement délivrée par le maire. On estime que le nombre de licences de taxis conventionnés pour le transport de malades assis a augmenté de 15 % entre 2009 et 2012. Cette croissance est partiellement expliquée par une hausse de la demande.
Le logo bleu « Taxi conventionné – Organismes d’assurance maladie » qui figure sur la vitre arrière droite du taxi conventionné :
Quelles mesures pour les LOTI?
Pas impossible. L’idée est bien présente, mais risque d’attiser la colère des taxis, à qui est destiné ce marché. Et si un ultimatum pouvait être proposé ?
Une autre alternative pour les capacitaires ? La probabilité pour les capacitaires d’avoir la carte VTC par équivalence a été proposée. Puisque la menace de se faire éliminer des applications de mise en relation se faisait sentir, cela leur permettrait de pouvoir continuer à travailler en toute légalité. Bien évidemment, le risque que les LOTI se fassent éjecter de ces plateformes numériques n’est pas encore signé.
Des décisions vont apparemment être prises le 28 février. Personne n’est à l’abri. La détresse des taxis a poussé le gouvernement à trouver des solutions adaptées. Qu’en est-elle des autres acteurs du transport ? Auront-elles la même importance que celle des taxis pour le gouvernement ?
Quelle mesure prioritaire pour les VTC?
Le “retour à la base obligatoire”, traduction : les VTC, une fois leur client déposé, ne pourront plus continuer à tourner dans le quartier sans s’arrêter, ils devront obligatoirement se garer, sauf s’ils ont enregistré une réservation au préalable.
C’était là un autre des points soulevés par les représentants du transport de personnes qui estimaient que les voitures n’avaient pas la nécessité de retourner à ses quartiers. Cela permettait aux chauffeurs VTC d’être plus rapidement sur les lieux.
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